Powered By Blogger

TOP leaders Page 2 Les 100 jours du gouvernement Matata Michel Bongongo sur les chapeaux de roue !

Faisant le mercredi 25 mars l’évaluation de l’action de son gouvernement
avec les bailleurs des fonds, le Premier Ministre Augustin Matata Ponyo s’est félicité des résultats obtenus par son équipe, particulièrement dans les domaines de la sécurité, de l’économie, de la santé, de l’éducation et des infrastructures.
Le Premier ministre s’est réjoui du retour de la paix et de la sécurité dans la majeure partie du territoire national grâce à la montée en puissance des Fardc, mais aussi à l’appui de la Monusco. Ce retour de la paix, a indiqué le chef du gouvernement, a contribué à la stabilisation du cadre macroéconomique.
Illustrant ses propos sur le plan du social, Matata Ponyo
et ses ministres ont indiqué
que le revenu annuel du Congolais moyen était passé de 149 dollars américains
en 2001 à 600 dollars actuellement. Sur le plan de la santé, le Premier Ministre a noté la baisse du taux de la mortalité infantile. Avant de préciser que la construction
de 1.000 centres de santé et hôpitaux, leur équipement en matériel et médicaments étaient inscrits dans des projets qui avancent
normalement. Dans le secteur de la santé, les statistiques font état de 17 millions d’enfants scolarisés à ce jour, contre 7 millions en 2001.
Les représentants de la Banque mondiale et du Fonds mondial international
ont salué les progrès réalisés par la RDC. Ils ont cependant conseillé au gouvernement d’investir davantage
dans les infrastructures
de base afin que les performances économiques bénéficient à la population.
Calendrier budgétaire 2016 et budget citoyen 2015
L’évaluation à laquelle s’est adonné le Premier Ministre a en fait lancé celle des 100 jours du gouvernement Matata
II mis en place en décembre
2014. Un exercice dans lequel se sont investis tous les ministres de l’équipe
gouvernementale afin d’informer la population des actions du gouvernement et de solliciter son appui.
Parmi les membres du gouvernement
qui ont retenu l’attention des observateurs, on cite évidemment le ministre
d’Etat en charge du Budget, Michel Bongongo, accompagné de sa Vice-ministre Ernestine Nyoka Kayiba, dont les mêmes observateurs disent qu’ils ont démarré leur mandat sur les chapeaux de roues, à en juger par le volume du travail abattu, le nombre de visiteurs reçus, des séances
de travail et des visites de terrain organisées. Les deux ténors du Budget n’ont donc pas tardé à mettre les deux pieds dans le plat, se félicite-t-on de mêmes sources, confirmant ainsi que ces derniers n’ont pas hésité à bousculer certaines habitudes ancrées dans une maison qui n’a pas toujours
été sans reproches, tout en appelant les agents et fonctionnaires à changer de mentalité en adoptant une nouvelle culture de travail.
Les principales innovations introduites dans les 100 premiers jours de cette équipe sont le calendrier budgétaire de l’exercice 2016 et ce qu’il est convenu d’appeler «budget citoyen exercice 2015.» Signé par le ministre d’Etat le mercredi
04 mars, le calendrier budgétaire 2016 retrace les principales étapes à suivre pour doter la RDC d’un budget
l’année prochaine. Ce calendrier part de la mise en place du budget 2015, passe par la consolidation budgétaire des exercices 2014 et 2015, les travaux techniques d’évaluation des politiques budgétaires, l’élaboration des prévisions budgétaires sectorielles et le débat sur les recettes publiques, les processus de validation du projet de loi des finances 2016 au gouvernement, le dépôt du projet de loi au parlement, son examen par la représentation
nationale, l’élaboration
et le vote des édits et décisions budgétaires, enfin la mécanisation de la loi des finances fin décembre 2015.
La nouveauté, indique-t-on au ministère du Budget, réside dans le fait que ce document est un outil qui s’impose à toutes les institutions
et tous les services publics qui sont tenus à le respecter en vue de doter à temps le pays des moyens de sa politique. La signature du calendrier budgétaire 2016 a coïncidé avec la publication
du budget citoyen de l’exercice 2015 et de la réception du logiciel de la paie.
Nouvelle culture de travail
Confirmant l’esprit de renouveau
qu’il entend imprimer
à son mandat, Michel Bongongo a entrepris, aussitôt après la cérémonie de remise et reprise, l’oeuvre
du réarmement moral des agents et fonctionnaires de son ministère. Ce qu’il a démarré avec la cérémonie d’échange des voeux organisée
fin janvier à l’hôtel Béatrice. Le ministre d’Etat qu’accompagnait la vice-ministre Ernestine Nyoka Kayiba a insisté sur les trois piliers qui doivent fonder le travail de l’administration, à savoir le respect de la loi et donc de la procédure, la rigueur dans la gestion et la probité morale.
L’esprit de renouveau du duo Michel Bongongo-Ernestine Nyoka, on l’a également retrouvé dans l’approche des questions liées à la décentralisation ainsi que dans la détermination
des deux membres du gouvernement à relancer
la coopération avec les principaux partenaires de la République Démocratique
du Congo. S’agissant de la décentralisation, le ministre d’Etat en charge du Budget qu’accompagnait son collègue des finances, Henry Yav Mulang, a rencontré
des gouverneurs de provinces le 28 décembre 2014 pour examiner avec eux tous les aspects de la délicate question de la mobilisation des recettes dans les entités territoriales décentralisées et donc de la rétrocession des 40% aux provinces. Les gouverneurs ont salué la disponibilité du ministre d’Etat, se déclarant satisfaits du fait qu’en tant qu’ancien membre du sénat - une émanation des provinces - le ministre d’Etat était plus sensible à leur plaidoyer.
Rappelons, toujours dans le cadre de la décentralisation, que le ministre d’Etat a suivi avec une attention soutenue les problèmes qui se posent à la province du Bas-Congo à la faveur de la séance de travail qu’il a eue le 23 janvier avec Mme Odette Gema, ministre provinciale du Budget représentant le gouverneur Jacques Mbadu Nsitu. Michel Bongongo a été informé, à cette occasion,
de l’évolution des grands chantiers lancés par la province, notamment la construction des stades de Boma et de Matadi. C’était avant de s’entretenir avec une délégation du Centre régional d’assistance techniquedu FMI pour l’Afrique Centrale – AFRITAC. Conduite par son Directeur Coordonnateur, Olivier Banon, cette délégation a présenté
au ministre d’Etat en charge du Budget l’éventail de ses activités ainsi que le niveau actuel de sa collaborationavec les services du ministère.Toujours au plan diplomatique,
le professeur Michel Bongongo s’est montré,durant ces 100 premiers jours, déterminé à relancer
la coopération avec les principaux partenaires de la RDC. Fin janvier, le ministre d’Etat s’est entretenu
avec l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, James C. Swan. Les deux hommes d’Etat ont évoqué le programme DDR, mais aussi la question de la prise en charge effective par le budget de l’organisation des élections libres, démocratiques
et transparentes. Le même jour, le ministre d’Etat recevait l’ambassadeur de la Suède en RDC, Mme Annika Ben David, avec laquelle il a passé en revue l’état de la coopération entre les deux pays.
Avec l’ambassadeur français,
Jean Luc Hallade, début février, Michel Bongongo
a parlé coopération bilatérale, spécialement dans le cadre des administrations
économiques et financières, dont des réformes
profondes et radicales
sont annoncées par le gouvernement congolais. Le diplomate français a fait part au ministre d’Etat de la disponibilité de son pays à prendre en compte les priorités du gouvernement congolais afin d’accompagner
ces réformes. Il en est de même des contacts qu’a eus le ministre d’Etat le 06 février avec le président de ZTE coopération, Cheng Hong Fei, venu lui présenter les projets de sa société. Mais aussi avec le représentant
résident du FMI, Oscar Melhado, qui a fait part à cette occasion de sa satisfaction d’apprendre de la bouche de Michel Bongongo
la signature par le gouvernement congolais du plan d’engagement 2015, le ministre d’Etat en charge du Budget prenant le temps d’expliquer à son interlocuteur
l’importance que l’équipe Matata attache aux dépenses sociales – notamment
l’entretien des routes et la santé - en faveur de la population. Michel Bongongo
a également reçu Henri Marie Dondra, Directeur
Général du FAGAGE, organisme dont le siège se trouve à Cotonou. Les deux hommes ont évoqué des questions relatives à la garantie bancaire, aux cofinancements directs, à la bonification des taux d’intérêt.
Des actes concrets Il faut dire que Michel Bongongo
ne s’est pas contenté d’écouter et de prêcher. Le ministre d’Etat en charge du Budget a illustré par des actes concrets, salués par l’opinion, la nouvelle philosophie
de travail qu’il entend inculquer à son équipe. C’est le cas, notamment, du dossier de l’équipe nationale de football. Engagés à la CAN Guinée Equatoriale 2015, les léopards ont bénéficié de toute l’attention et de la célérité du ministre d’Etat, en dépit du fait que la chaîne des dépenses venait d’être frappée par un incendie dont les causes sont demeurées inconnues à ce jour. L’empressement et la prévenance du professeur Bongongo ont été salués par une délégation des députés nationaux membres de l’association «Amis des léopards.» Rappelons
à cet effet que prêchant par l’exemple, Michel Bongongo a mis en exergue les trois piliers de l’action qu’il entend mener à la tête du ministère du Budget : respect de la loi, rigueur, probité morale. Des piliers qui méritent d’être cités en modèle pour le plus grand bien de la RDC.
BAPA