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jeudi 18 août 2011

Ngoy Mulunda a menti

Les Annexes à la loi électorale ont été adoptées en termes uniques par l’Assemblée nationale (mardi 16 août) et le Sénat (mercredi 17 août). A part l’intitulé de la loi qui est désormais libellée «Projet de loi fixant les circonscriptions électorales et sièges des députés nationaux et provinciaux », les députés nationaux et les sénateurs ont émis sur la même longueur d’ondes. En témoigne les résultats du vote dans les deux chambres. Il ne reste plus que la promulgation de la loi par le chef de l’Etat, afin que le processus électoral passe à un stade supérieur,

Soutien à une CENI de moins en moins fiableDes diplomates la main dans le sac !

Ils l’avaient un peu trop vite félicitée. La Commission Electorale Nationale Indépendante se révèle aujourd’hui être un gros et dangereux machin. Au point d’embarrasser les diplomates qui ne savent plus à quel saint électoral se vouer pour reconquérir la confiance des Congolais.


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Voyage et retour quasi mystiques

France, Belgique, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Onu, Canada, Allemagne, Afrique du Sud, Katanga, Kinshasa. La boucle est bouclée à merveille. Sans le moindre incident de parcours. L’itinéraire d’un voyage et d’un retour programmé et quasi mystiques.




Malgré l’adoption au Parlement de l’annexe de la loi électoraleFichier : l’audit est incontournable

L’annexe à la loi électorale qui permet la répartition du nombre des sièges des députés au niveau des provinces et des circonscriptions électorales par rapport au quotient électoral fixé à 64.000 voix, a été votée sans entourloupes au Parlement. Il ne reste plus que sa promulgation par le Président de la République.



L’opposition persiste et signe Le fichier électoral n’est pas fiable

En date du 12 août, l’opposition politique congolaise a réagi à la réponse de la Commission Electorale Nationale Indépendante aux préalables qu’elle lui avait communiqués en rapport avec la question du nettoyage du fichier électoral et de la gestion de la CENI. On retient de ce nouveau mémo que pour l’opposition, rien n’a changé. Bien au contraire, celle-ci persiste et signe que le fichier électoral présenté par la CENI est loin de mener à des élections consensuelles et apaisées. Ci-dessous l’intégralité du mémo de l’opposition.


La nouvelle que l’on attendait Bientôt un candidat commun de l’opposition

L’opposition congolaise, entendait-on dire avec ironie sur toutes les lèvres, est incapable de se mettre autour d’une même table pour désigner un candidat unique à opposer à Kabila Kabange, celui de la majorité présidentielle. Les opposants étaient maintes fois pris en dérision sur ce sujet très sensible, sur lequel elle a connu une inflation des candidatures, des plus respectables aux plus loufoques, là où la tendance devait plutôt aller dans le sens inverse, c’est-à-dire vers un seul candidat.