De Floribert Chebeya à Armand Tungulu La République au banc des accusés !

C'est ce matin devant la Cour militaire que s'ouvre, cinq mois après sa mort violente, le procès des présumés assassins du militant des droits de l'homme congolais Floribert Chebeya.

(Par KGM)

Droits de l’homme Pressions sur la famille d’un journaliste

La situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo continue d’être préoccupante, au point qu’elle apparaît aux yeux des observateurs avertis comme le principal obstacle, à ce jour, à l’éclosion de la démocratie et d’un véritable état de droit dans le pays du fait de l’impunité dont jouissent les violateurs.

(Par TTB)

Désolation à l'Assemblée nationale Aldo Ajello pour la balkanisation de la Rdc

L'ancien Représentant spécial de l'Union européenne pour les Grands Lacs, l'Italien Aldo Ajello, a mis tout l'hémicycle en émoi. C'était au cours de la séance de mercredi  dernier présidée d'abord par Evariste Boshab qu'un député a présenté une motion d'information. Celle-ci concerne les propos tenus dans une émission sur la chaîne française TV 5, par M. Aldo Ajello qui, présentant son livre sur les Grands Lacs intitulé " le brasier de l'Afrique ", a dit des choses incroyables.

( Par Kandolo M.)

Au-delà des événements du Camp Colonel Ebeya Kikwit : des signaux alarmants

On ne vit assurément pas en RDC mieux qu'il y a 15 ans. La preuve vient  d'en être administrée de manière éclatante par le dernier  rapport de l'ONU sur l'indice du développement humain. Pour lequel le Congolais aurait pratiquement cessé de vivre depuis 1970. Preuve aussi, ce rapport qui place la RDC parmi les pays les plus affamés du monde.

(Par KGM)

Billet L'enjeu

Il s'ouvre aujourd'hui dans la capitale un procès fort retentissant. Celui des présumés assassins de Floribert Chebeya.
Au-delà de l'émotion fort compréhensible, la vraie question est évidemment de savoir quel est le véritable enjeu de la partie qui s'engage. Que l'on cherche à faire payer des lampistes et à protéger les donneurs d'ordre, à la limite cela ne surprendrait personne.
Quant à savoir qui a donné l'ordre et pourquoi, difficile de croire qu'une telle vérité puisse un jour sortir.Alors l'enjeu, il faut le trouver ailleurs. Dans notre capacité à construire une véritable démocratie et un véritable état de droit, dont le fondement est la justice.
Qu'il ne subsiste plus de zone d'ombre. Que l'impunité cesse. Que les autorités prennent, par l'exemple, l'engagement, et donnent le signal que plus jamais dans ce pays une autorité, un policier, un militaire ne peut se croire au dessus de la loi.

KGM

Kigali La contre-révolution à ses frontières

La qualification d'homme fort dont le Président  rwandais Paul Kagame est gratifiée à tort ou à raison, risque de voler en éclats. On peut épiloguer sur les faits réellement probants qui lui auraient valu cette qualification qui n'est pas élogieuse pour un démocrate, mais qui au fond donne l'image d'un autocrate, d'un dictateur, d'un homme qui dirige son pays d'une manière arbitraire et tyrannique. 

(Par Jean N'Saka wa N'Saka/Journaliste indépendant)

Contrôle parlementaire Bamanisa cloue Célestin Mbuyu au pilori Le bloc 5 illégalement exploité par l'Angola continue à énerver les députés nationaux qui secouent le gouvernement

La journée de mercredi a été consacrée au contrôle parlementaire à la chambre basse qui a reçu deux membres du gouvernement à savoir le ministre Célestin Mbuyu des Hydrocarbures et son collègue de l'Environnement, Conservation de la nature et Tourisme, José Endundo Bononge. Le premier est venu répondre à la question orale avec débat de l'honorable Jean Bamanisa, élu de l'Ituri en Province Orientale, sur la gestion des hydrocarbures par le ministère qui, aux yeux du questionneur, est faite dans l'opacité totale et ne permet pas de dégager des revenus substantiels afin de soutenir les cinq Chantiers du gouvernement.

(Par Kandolo M.)

Kasaï occidental Mœurs : les mamans " 5 continents " polluent Kananga

Un groupe de femmes dont l'âge varie entre 40 et 80 ans fait parler  de lui depuis un temps à Kananga. Ces femmes ont constitué un cartel, mieux un club dénommé "  5 continents ", dont les objectifs ne sont pas bien connus. Ces femmes sont présentes partout où l'on parle politique. Dans les manifestations officielles, ces femmes se sont imposées à telle enseigne qu'elles sont devenues un groupe de pression.

(Par P.S. Kambidi)

L'impossible renaissance… Le scandale au cœur des institutions Où va donc la RD Congo ?

Des policiers en  charge de la circulation routière molestés, dont plusieurs cas d'hospitalisation. Des coups de feu tirés en l'air dans ce qui aurait dû être une infraction de dissipation de munitions de guerre…Face au scandale de la toute puissance, comme lot de consolation, des gardes du corps, dont on ignore où, quand, par qui et pour quelle mission ils ont été formés, ont été interpellés. Afin que le silence s'installe …

(Par KGM)

Billet Au nom de la loi

Du régime nazi à JP Bemba en passant par Milosevic, il n’est pas sûr que la justice internationale n’est pas un instrument aux mains des puissants pour un ordre mondial conforme à leurs intérêts.
Les Congolais en savent quelque chose. Les crimes les plus horribles ont été commis dans leur pays par des armées des Etats voisins. Des multinationales  y ont organisé le pillage des ressources et des violations massives des droits de l’homme y ont été commises pour une cause qui n’était pas toujours évidente.
Après l’Onu et son panel, après les ONG internationales, le HCDH est venu ajouter au concert les lamentations de son rapport Mapping.
Parions que ni les leaders des pays impliqués, ni les dirigeants des sociétés citées ne seront inquiétés. A la place, quelques pauvres caporaux ramassés seront traînés pour  l’exemple devant la barre. On pourrait même en rire si tout cela n’était pas fait avec le plus grand sérieux du monde. Au nom de la loi du plus fort.
                                        KGM

Charles Sanlaville,président de la BIAC

Comme toutes les banques locales congolaises, la BIAC est tenue de s’allier avec un partenaire financier étranger de référence. Son président, Charles Sanlaville, lève un coin du voile sur le profil du futur partenaire.

(Les Afriques 08/11/2010)

Charles Sanlaville : « Nous sommes présents sur ce marché congolais depuis 40 ans exactement. Nous avons, à la fois, beaucoup d’expérience et le dynamisme de la jeunesse, car notre banque est jeune, la moyenne d’âge est de 32 ans. »

Les Afriques : La BIAC, qui se développe bien en RDC, a-t-elle des ambitions régionales, comme ses consœurs BOA ou BGFI, qui viennent de s’installer à Kinshasa ?

Charles Sanlaville : L’exigence de la Banque centrale congolaise, à l’initiative du FMI, est d’associer un partenaire bancaire étranger de référence à toute banque locale. A notre niveau, nous n’échappons pas à cette règle, c’est pourquoi des

L’après-06 décembre 2011

Pour le MLC, si ce constat venait à être fait,  le 07 décembre 2011l n’y aurait plus qu’à tirer l’échelle. L’interrègne indiscutable. Tout le monde en est conscient. Les dirigeants congolais, la classe politique, tout comme les partenaires traditionnels de la Rdc,  en l’occurrence les Occidentaux. Nulle de toutes ces parties intéressées n’a  le courage de se prononcer clairement. On se regarde. On s’épie. On est dans l’embarras.

Affaire Chebeya La VSV dénonce un déni de justice

L'ONG dénonce un déni de justice, estimant que le numéro 1 de la police congolaise " n'est pas justiciable devant la cour militaire ", qui juge uniquement des officiers de grade égal ou inférieur à celui de colonel, contrairement à la haute cour militaire.

Stabilisation de la desserte en électricité Tshiongo se fixe un horizon : 2015 Le gouvernement opte pour un partenariat progressif avec le secteur privé

Seul le secteur privé est en effet en mesure de mobiliser plus de 6,5 milliards de dollars dont le pays a besoin pour doubler le taux de desserte nationale et stabiliser l'approvisionnement en électricité à l'horizon 2015