Face à une opinion de plus en plus critique et à une opposition déchaînée après la publication par la CEI du calendrier électoral, l’Abbé Malu Malu, président de la CEI, a tenu à rassurer l’opinion et à calmer la tempête. A sa manière habituelle évidemment. Celle qui consiste à balayer du revers de la main tous les reproches qui lui sont faits. Se réservant comme d’habitude le beau rôle, il a égratigné en passant le gouvernement, coupable de s’être endormi plus de trois ans durant, sans songer à installer la CENI et à apprêter les budgets nécessaires pour les opérations électorales. Pour l’Abbé, le fait qu’il s’est tenu des réunions interinstitutionnelles, que les Nations Unies ont été consultées et que les partenaires de la RDC ont été tenus au courant de tous les préparatifs constituent la preuve qu’il est dans la bonne voie, qu’aune disposition légale n’a été énervée et qu’on lui fait un procès d’intention. Et tant pis pour les Congolais qui ont un avis différent, ils n’ont qu’à saisir la Cour Suprême. C’est en tout cas ce qui ressort d’un entretien que le patron de la CEI a accordé à Radio Okapi le mercredi 11 août.