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vendredi 4 février 2011

Billet gardons nous

Lorsqu'on est soucieux de l'avenir, on ne peut pas ne pas lire les événements qui se déroulent chez nous à l'aune de ceux qui se passent en Côte d'Ivoire - parce que nous sommes entrés dans une année électorale. Mais aussi en Tunisie, en Algérie et depuis peu en Egypte parce que, malgré les multiples chantiers qui ont été ouverts dans ces pays par leurs dirigeants, les populations crient famine, dénoncent la pauvreté, la maladie et la mort.
Prétendre que les Congolais sont un peuple heureux serait un dangereux mensonge. Penser qu'ils ne s'interrogent pas sur ce qui se passe ailleurs serait pire que naïveté. Croire que cela n'arrive qu'aux autres serait rêver debout.
Depuis le début de l'année, la majorité n'arrête pas de multiplier des initiatives vécues par certains d'entre nous comme une humiliation. Mais puisque persévérer dans le mal est diabolique, alors gardons-nous d'aller de provocation en provocation. Une étincelle est si vite allumée.