Pour la République Démocratique du Congo, c’est en 2003 que la communauté internationale avait décidé de siffler la fin de la recréation, de stopper une guerre qui avait permis de précipiter la chute du maréchal Mobutu, d’ouvrir la voie au pillage des matières premières de notre pays et d’imposer un nouveau rapport de force dans la sous-région des grands lacs. En réalité, de l’attentat contre le Falcon de feu Juvénal Habyarimana aux massacres de Mwenga, Kasika et Makobola en passant par le génocide tutsi et le contre-génocide hutu, cela fait aujourd’hui plus de 16 ans que les grands lacs africains sont en proie à une horreur indescriptible.
(Par KGM)
