Un rapport de l’ONU sur lequel tout n’a pas encore été dit, surtout pour ce qui est du rôle des Congolais dans la commission des violations les plus graves des droits de l’homme entre 1993 et 2003. La mort suspecte d’Armand Tungulu Mudiandambu qui succède à celle, tout aussi mystérieuse, de Floribert Chebeya. Enfin, un projet de budget qui s’inscrit semble-t-il dans un effort gigantesque, mais qui est toujours aussi loin de combler les attentes des Congolais en termes d’amélioration des conditions de vie.
La RDC reste un pays introuvable tandis que le Congolais désespère d’appartenir à l’espèce humaine. Entre le pouvoir érigé en principe et les avantages qu’il génère au profit du grand nombre, le fossé n’arrête pas de grandir. Comme si le Congo était en réalité une exception, et d’en être ressortissant une malédiction. Grandeur et servitude : voilà le paradoxe.
KGM
